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Et j’ajoute un immense et infini merci au papa de mon fils, qui a été d’un soutien sans failles dans cette période noire, malgré sa souffrance à lui -oui les papas aussi peuvent en chier dès le début.

Pour info, à Genève existe le centre périnatal qui offre des consultations bien utiles dans les moments difficiles. Quelques références intéressantes aussi : L’étranger en moi (film) que j’ai personnellement bien aimé, Mère à vif (émission de radio – France inter) et le site swissmamanblues.ch qui vaut la peine d’être visité.

  

6 réponse(s) au billet

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L'azimutée said, mai 27th, 2012 at 2:20

Devenir mère c’est quelque chose de très violent. D’autant plus violent, qu’en effet, il est très difficile d’exprimer que ce n’est pas que du bonheur. Je n’ai pas fait de dépression comme toi, mais j’ai fait un sévère baby blues après la naissance de mon premier enfant, et je suis restée déprimée de longs mois ensuite. Il y avait des moments de grandes joies, mais souvent je ne me sentais pas à ma place, j’étais insatisfaite. Curieusement, c’est ma deuxième grossesse et mon second enfant qui m’ont fait prendre conscience et délivrée de cet état.
En tout cas, je suis ravie de savoir que tout va mieux à présent. Ce qui nous détruit pas…

Viollette said, mai 29th, 2012 at 10:32

Oh oui, c’est dur de devenir mère ! Même s’il y a une certaine mode du “comme je suis trop une mauvaise mère lol” sur certains forums (ça concerne en général des sujets légers type “je donne des petits pots industriels”), la culpabilité de ne pas être radieuse, le baby blues ou la dépression post-partum restent des tabous. Même avec un bébé particulièrement facile, j’ai connu de sacrés coups de mou, et eu des envies de suicide plus d’une fois. Alors :contente que tu ailles mieux, et que le papa ait pu te soutenir. Bonne continuation à tous les deux.

Chloé said, mai 30th, 2012 at 10:38

Merci pour ton témoignage, ça fait du bien cette sincérité. Il me semble que si on parlait un peu plus de ce genre d’expérience, sans dramatiser non plus, ce serait bénéfique pour tout le monde, femmes et hommes.
bonne suite

xinaca said, juin 1st, 2012 at 9:19

je suis heureuse d’apprendre que ça va beaucoup mieux.

j’ai eu la chance de passer à coté de ça, je crois même pouvoir dire d’avoir un enfant relativement simple (mis à part le thême “faire ses nuits”… :siffle: ).
mais aujourd’hui je ne crois aucune maman qui m’affirme qu’elle n’a jamais eu envie de lancer son enfant contre un mur… c’est normal! et on devrait vraiment en parler, en avertir les futurs parents afin d’éviter qu’ils culpabilisent en ressentissant cela.

juste savoir que ça arrive à tout le monde de détéster son bébé, de ne plus le supporter, de regretter son ancienne vie, c’est déjà un soulagement – DPN ou pas.

et je crois qu’il est important de parler plus aux parents de ce qui me semble la seule manière de survivre à ces moments : s’en aller (même si ça équivaut à laisser bébé seul dans son lit pendant cet instant), s’aérer la tête et ne pas se laisser gagner par la culpabilité et la sensation d’incompétence.

steph said, juin 13th, 2012 at 8:42

J’ai vécu exactement la même chose que toi – il y a 7 ans maintenant.
Merci pour ces beaux dessins.

karaz said, juin 14th, 2012 at 6:09

Merci à toi pour ton commentaire surtout ! :chinois:

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