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Alors bon. Deuxième jour.

1. Tu manques de rompre avec ton mec qui décidément te gonfle avec sa suissitude, tellement tu te sens enfermée en huis-clos. Le grand bazar n’aide pas fondamentalement à te sentir libre et autonome. Les 40 vendeurs qui te collent au cul en te demandant toutes les 12 secondes d’où tu viens, quel est ton nom, si tu aimes ce parfum et si des loukoums dans ta face te conviendraient, non plus.

2. Dans la rue, t’as droit à tous plein de truc bizarres et passablement inattendus : le mec sans bras qui te vend des pistaches (et tu continues à te demander comment il peut les servir les pistaches, tout en devinant la réponse, ce qui en un sens te fait bien rire) (mais tu as l’humour facile quand tu as passé 4h à t’engueuler avec ton mec dans les rues d’Istanbul). Mais y a aussi d’autres trucs plutôt étranges : on te vend des petits lapins. Et pour te montrer qu’ils sont à peu près en forme et à peu près vivants, on te met une carotte avec eux. Et ces petits cons la mangent (c’est basique un lapin).

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(et toujours pas moyen de dessiner sur cet ordi…)

3. La bouffe, la bouffe et encore la bouffe. La ceinture que tu portais à ton arrivée ne rentre plus sur le même cran. Pfff. Salope d’Istanbul.

  

6 réponse(s) au billet

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gael said, décembre 26th, 2007 at 5:03

Ton lapin me fait plutôt penser à Idéfix.

Oh, de l’huile sur le feu, c’est malin ça.

Emma said, décembre 26th, 2007 at 7:34

au moins il te prete son portable c’est déjà bien non … ?

francesco said, décembre 26th, 2007 at 11:56

J’ai une série complète de la place Saint-Marc, conservée sous haute surveillance par le Comité International de Sauvegarde des Chefs d’Oeuvres sous Film en Cellophane ( CISCOFC) dans laquelle transparaît à peu de choses près, les mêmes doutes et interrogations.
Cela se voit-il que je fais la gueule sur la photo où les pigeons perchés sur mon épaule me mangent dans la main?
L’écho de notre anicroche près de l’Eglise Santa Maria della Salute résonne t-il encore dans le ciel diaphane de l’hiver vénitien?
Se souviendra t-on dans cent ans que diaphane rime avec cellophane?
La véritable pâtisserie française aura t-elle traversé la plaine du Pô avant la fonte des glaciers alpins ?
Les français seront-ils un jour aussi séduisants que les italiens ?
Et mille autres questions qui encore et toujours me transpercent le crâne avec la même cruauté…
Cette usine à fracasser les souvenirs, cette dangereuse alchimie, ne sont-il pas finalement le grand atelier de la jeunesse, ce fameux vin de Bohème amer et vainqueur qui parsema d’étoiles le coeur de Baudelaire…*

*Remarquez comment dans cette phrase deux articles féminins dominants se sont fait honteusement alambiqués sur l’autel de la virilité poétique…

Ce commentaire vous est gracieusement offert par le Syndicat Général des Vignerons Réunis des Côtes du Rhône et par la Fédération Unie des Auberges de Jeunesse.

Karaz said, décembre 27th, 2007 at 9:50

@Emma
En fait à la base je voulais prendre mon portable à moi et ma tablette graphique, mais le truc c’est que mon portable est neuf et plus cher actuellement sur le marché. Donc en cas de vol ou de cassure… bref, il était préférable d’emporter le sien.

Donc voilà. La vérité éclate au grand jour : en fait je suis largement plus geek que lui et partir sans un portable me semblerait vraiment pénible en fait. Ha. Qui l’eût cru.

@francesco
Pas tout compris (comme souvent). ;-) De magnifiques souvenirs de couple en Italie, si j’ai bien suivi. Niark. Monde cruel.

STV. said, décembre 27th, 2007 at 10:17

Je voulais pas lire la note (trop longue) et puis je me demandais ce que venais foutre Idéfix à Istanbul alors j’ai lu. Je suis très déçu.

Karaz said, décembre 27th, 2007 at 5:10

Si jeune et déjà si blasé…

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