Category : Confitures

Pic nic d’anniversaire

Ouaip, c’était l’anniversaire de quelqu’un aujourd’hui (si tu es attentif/ve, tu repéreras sur les photos le très subtil indice qui te fera deviner de qui). Alors voilà, j’ai préparé un pic nic. Truf de malade et tout.

Ouais je sais, y en a qui ont rien de mieux à foutre pendant leurs vacances. J’aurais pu avancer sur des trucs pour le boulot, mais franchement non.


Donc… voici la bête immonde qui contenait la bouffe. Comme tu vois, c’est extrêmement chic :



Et « kékiya dedans alors ? » me demanderas-tu, emporté-e par ta fougue. Oui, car tu es fougueux/se aujourd’hui.


Alors, dans l’ordre :



Un lait fraise/framboise, composé de fraises et de framboises comme son nom l’indique, de sucre glace, de lait entier et de lait de soja parfumé à la vanille.


Des mini muffins tomates cerises/feta/olives noires.

Avec plein d’origan, évidemment.


De la brave salade de jeunes pousses.

Agrémentée de crème de vinaigre balsamique noir, d’huile d’olive et de sel. Simple et efficace. Rien n’est meilleur que le vinaigre. Rien.


Et des sacs (avec le très subtil indice que j’évoquais au début…).

Mais avec quoi dedans, dis donc ?

J’te l’donne en mille : un bagel ! Dingue !

Ce brave petit est composé de pain acheté, de houmous (acheté également), de salade, de tomate, de yasoya© grillé, de pousses d’oignons et de sauce asiatique piquante (toujours achetée).

Pas dégueu du tout, les enfants.


Et puis pour finir, de la panna cotta. Trois possibilités : ici avec une sorte de coulis de myrtilles (fait par moi-même, avec du sucre glace), une confiture poire/miel (achetée) et une sauce au caramel (achetée également).

Bon, faut pas rêver : c’est quand même bien gras comme dessert. Mais c’est frais et très bon.


Voilà. En gros. C’était de la bouffe. Nos estomacs nous disent merci.


Sur le chemin on a croisé des coquelicots. Mais on les a pas mangés.



Confiture de tomates rouges


Pour un petit pot :

  • 4 tomates rouges
  • 100 gr. de sucre en poudre
  • cannelle
  • une pointe de cumin
  • une pointe de noix de muscade



1. Plonge tes tomates, fendues avec un couteau, pendant 3 minutes dans l’eau bouillante d’une casserole, puis dans de l’eau glacée. Ensuite pèle-les, épépine-les et coupe les en très fines lamelles. Dure la vie d’une tomate.

2. Dans une casserole, tu mets tes lambeaux de tomates, le sucre et les épices et tu laisses compoter à feu doux pendant 30 minutes environ.

3. Tu laisses refroidir.



Et voilà, la preuve que la tomate est un fruit. Merci qui ?

Alors maintenant, je t’avoue franchement que moi je n’ai vraiment pas de tout aimé cette recette. Ça me perturbe passablement la tomate sucrée et je ne suis pas sûre de pouvoir m’y faire, limite ça me dégoûte un peu. Je crois que c’est passablement psychologique. Peut-être avec d’autres épices ? Bref, t’es prévenu-e : cette recette a été publiée uniquement parce qu’elle est jolie.


Confiture de kiwis


Pour un pot de confiture

  • 1 kg de kiwis
  • 1 c. à s. de jus de citron
  • 800 gr. de sucre



Rien d’incroyable : tu coupes tes kiwis en fines lamelles, tu les mets dans ta casserole à feu moyen. Tu ajoutes un peu de jus de citron, puis le sucre. Tu laisses cuire environ 10 minutes à feu doux.



Et tu laisses refroidir au frigo. Ma confiture était trop liquide à mon goût. Peut-être vaudrait-il la peine de laisser un peu le kiwi perdre de son jus. Sais pas.


Confit d’oignons


Pour un pot de confiture :

  • 5 gros oignons, si possible blancs pour la couleur
  • 180 gr. de sucre
  • 5 dl de vin rouge corsé
  • une pincée de sel
  • un peu de poivre
  • une pincée de curcuma
  • une pincée de curry
  • une bonne c. à s. de cannelle
  • une c. à s. d’huile d’olives
  • une noisette de beurre


Tout à commencé pour moi au dernier Noël. Je ne suis pas trop trop « repas suisses », je n’ai rien dans l’absolu contre cette cuisine, pas plus que j’en ai contre la cuisine française, mais le plus souvent je la trouve très grasse, peu originale et surtout trop viandeuse (ce mot n’existe pas, mais je m’en fous). Ça fait très bourgeois et élitiste comme discours, tout le monde tient le même tu noteras, en se bâfrant de sushis et de naans ou que sais-je. Pour faire chic, faut manger exotique.

Mais bon, personnellement j’avoue que je n’accroche pas plus que ça à la bouffe suisse, disais-je (exception faite de la fondue, parce que bon quand même hein, faut pas exagérer). Et voilà-y pas que je me retrouve au milieu d’une meute suisse (salutations au passage) à Noël et qu’on me propose de goûter à ce truc violacé et sirupeux. Je ne suis pas téméraire de nature, mais bon soit. Déjà que j’emmerde tout le monde en ne mangeant ni viande, ni poisson -ah bon, c’est un animal aussi ?- et qu’en plus dans les trucs végétariens je suis sélective… bon bref. Je n’ai pas vraiment su si le confit d’oignons est plus suisse qu’autre chose, mais en tous cas la recette -remaniée- m’a été révélée -tin tin tin- par une Suissesse. Donc on dira que c’est suisse.

C’est très très bon le confit d’oignons, tu apprendras. J’irais même jusqu’à dire que ça déchire sa race grave. Et donc tu dois en faire, le manger et planer de bonheur. C’est super goutu en combinaison avec du tzatziki (recette à venir, très certainement) (mon correcteur orthographique me propose « tzarine » à la place de « tzatziki »…).


1. Couper les oignons comme ça t’botte, en petits ou en gros morceaux. Les faire suer un peu dans l’huile d’olives et le beurre, pendant 5 minutes environ.

2. Ajouter les différentes épices et cuire encore une minute. Personnellement je suis très généreuse en cannelle, mais à chacun-e de voir. Ajouter le sucre et laisser caraméliser 5 minutes.

3. Verser le vin rouge et laisser cuire une heure environ, voire une heure et demi, pour permettre au vin de réduire (ça se dit ?). La quantité doit entrer dans le pot de confiture.



Le confit est vraiment meilleur froid selon moi donc c’est mieux de le conserver au frigo. Il se sert aussi bien en tartines qu’en accompagnement de légumes, de patates ou sur un steak végétarien (oui : ou pas, mais je ne vais pas vous encourager à manger de la bidoche non plus hein).

Bon app’ les jeunes.