Category : Dessert

Cake à l’ovomaltine qui déchire grave sa race

J’ai réalisé le meilleur cake du monde (si, j’ai décidé). Un peu par hasard.

En gros si je me souviens bien : 120 gr. de sucre cristallisé, 2 œufs entiers, 120 gr. de margarine, 150 gr. de farine, des pistaches concassées, de la pâte à tartiner ovomaltine (genre, 5 cuillerées à soupe), un peu de lait et de jus d’orange et enfin des morceaux d’une plaque de chocolat à la cannelle (mais qui sont tombés au fond du cake, shocking).



Au four 30 minutes environ à 180 degrés.



Ben mon vieux, ça déchire vraiment.

Sablés pistache caramel


Suite à la confection avec une amie végétalienne de biscuits sans lait, ni beurre ni oeufs, j’ai eu envie de m’y mettre aussi. Mais sans le côté végétalien, que j’admire pourtant vraiment (un jour peut-être…).

Des biscuits tout simples donc : farine, margarine, sucre cristallisé et de canne, un œuf entier, pistaches entières (sans sel), caramel mou. C’était pas mal du tout.


Week end au chalet en Valais

Oyez oyez braves gens.

Ce week end j’étais au chalet de monsieur et comme chaque fois que j’y vais, j’ai cuisiné. Voilà.


D’abord, un petit tour du propriétaire, de l’extérieur depuis la terrasse. Parce qu’on n’est pas des rustres non plus.

Sache que vendredi il a plu. Et que du coup c’était assez joli.

Et le lendemain, plus. « Plus plu », haha que c’est drôle. Bon bref.

Le machin qui fume derrière, c’est donc le chalet.



Bon, sinon qui dit chalet dit souvent nature et dit donc fleurs et plantes suspectes.

Si comme moi tu es aussi doué-e en botanique qu’en astrophysique à peu près -voire même moins- admire ces photos et prends note : ce sont des plantes. Et c’est généralement super joli.



Ça tu apprendras que c’est de la ciboulette en fleurs. C’est-y pas trop meugnon ?


Dans les herbes comestibles, on a…

De l’aurone (très bon, un peu citronné) :

De la sauge -enfin je crois, j’y connais rien :

Du persil :


Et ça c’est un gros caillou. Le caillou n’est pas une plante. Faut pas tout confondre non plus.


Bon, passons à la bouffe un peu.

J’ai fait des bruschetta. Avec certaines des herbes présentées ci-dessus (aurone et sauge), de la tomate, de l’oignon et de l’ail. Mes doigts puent encore deux jours après…


On a grillé le pain sur le poêle, que tu peux redécouvrir ici.

Pas mal. Je mettrai moins d’ail la prochaine fois, ça arrachait un peu la gueule.


Et puis j’ai tenté un cake à la rhubarbe et aux framboises sans levure -oublié d’en acheter- qui se rapprochait un peu d’un clafoutis du coup. Farine, œufs, lait, sucre. Les ingrédients habituels quoi. Et un crumble dessus, pour donner un peu de croquant.


C’était pas mauvais. Mais franchement la levure m’a manqué.


Voilà ce sera tout ! Bon dimanche !

Pic nic d’anniversaire

Ouaip, c’était l’anniversaire de quelqu’un aujourd’hui (si tu es attentif/ve, tu repéreras sur les photos le très subtil indice qui te fera deviner de qui). Alors voilà, j’ai préparé un pic nic. Truf de malade et tout.

Ouais je sais, y en a qui ont rien de mieux à foutre pendant leurs vacances. J’aurais pu avancer sur des trucs pour le boulot, mais franchement non.


Donc… voici la bête immonde qui contenait la bouffe. Comme tu vois, c’est extrêmement chic :



Et « kékiya dedans alors ? » me demanderas-tu, emporté-e par ta fougue. Oui, car tu es fougueux/se aujourd’hui.


Alors, dans l’ordre :



Un lait fraise/framboise, composé de fraises et de framboises comme son nom l’indique, de sucre glace, de lait entier et de lait de soja parfumé à la vanille.


Des mini muffins tomates cerises/feta/olives noires.

Avec plein d’origan, évidemment.


De la brave salade de jeunes pousses.

Agrémentée de crème de vinaigre balsamique noir, d’huile d’olive et de sel. Simple et efficace. Rien n’est meilleur que le vinaigre. Rien.


Et des sacs (avec le très subtil indice que j’évoquais au début…).

Mais avec quoi dedans, dis donc ?

J’te l’donne en mille : un bagel ! Dingue !

Ce brave petit est composé de pain acheté, de houmous (acheté également), de salade, de tomate, de yasoya© grillé, de pousses d’oignons et de sauce asiatique piquante (toujours achetée).

Pas dégueu du tout, les enfants.


Et puis pour finir, de la panna cotta. Trois possibilités : ici avec une sorte de coulis de myrtilles (fait par moi-même, avec du sucre glace), une confiture poire/miel (achetée) et une sauce au caramel (achetée également).

Bon, faut pas rêver : c’est quand même bien gras comme dessert. Mais c’est frais et très bon.


Voilà. En gros. C’était de la bouffe. Nos estomacs nous disent merci.


Sur le chemin on a croisé des coquelicots. Mais on les a pas mangés.



Truc frais pour le goûter

Recette ultra simple pour la grosse flemmarde que je suis, mais efficace en goût finalement.


Trois étapes :

  • des digestive biscuits que tu écrases très grossièrement, une couche dessous et une couche tout à la fin dessus
  • de la crème demi-écrémée que tu fouettes et à laquelle tu rajoutes un peu de sirop pour le goût (ici du sirop de framboises)
  • des myrtilles écrasées avec un peu de sucre entre les biscuits et la crème

Pour la déco des myrtilles entières. Voilà, tu laisses minimum une heure au frigo, le temps que la couche de biscuits dessous soit un peu molle.


Tout con. Et c’est très bon.


Tarte à la rhubarbe et basilic

Oui je sais, je cuisine toujours les mêmes trucs ! Et en plus je ne cuisine presque plus ! Honteux, oui c’est honteux !

Mais voilà, à 6 mois de grossesse environ mon alimentation est tout à fait effrayante de répétition : pois au wasabi en quantité industrielle, cornichon au vinaigre, salade avec beaucoup de vinaigre, oignons, vinaigre et vinaigre (vous ai-je dit que j’aime le vinaigre à propos ?). Et pain à n’en plus finir, houmous, tzatziki de ma môman trop rare mais qui reste en mémoire pendant des semaines, légumes, fruits et bonbons (j’assume).

Mais en gros des trucs qui se font en douze secondes environ, quoi.


Donc oui, le fait que j’aie ENFIN cuisiné quelque chose relève du miracle et méritait par conséquent d’être posté. Une tarte à la rhubarbe donc, particulièrement originale au mois de mai.



Sous un tonnerre d’applaudissements. Merci pour elle.


Rien d’incroyable en soi : de la rhubarbe que j’ai épluchée, de la pâte feuilletée que j’ai achetée avec mon porte-monnaie et tout, deux œufs, du sucre, du lait. Là où je suis sortie des sentiers battus dans un sursaut de rébellion dingue, c’est que j’ai ajouté quelques feuilles de basilic. Truc de malade.


Je te sens totalement fébrile face à tout ça.

Régale-toi mon petit. Moi je vais tâter mon ventre et embêter le petit monsieur qui le squatte.



Parenthèse pour présenter des pivoines qui se la pètent à mort sur mon balcon et on les comprend tellement elles sont belles :


Cheesecake aux myrtilles et crumble

Salut braves gens,

En ce dimanche, c’était brunch avec la belle-famille. Alors y avait plein de trucs très bons, dont mon désormais bien aimé confit d’oignons ou une superbe quiche au gruyère/Cornatur©/tomates que j’ai connement omis de prendre en photos. Hé ouais.

J’ai reçu des tulipes aussi, que je te mets en photos par contre. Parce que oui, les fleurs c’est joli, même si c’est pas très intelligent.



Bon, et sinon j’ai quand même eu la présence d’esprit de prendre mon cheesecake -qui m’a demandé une bonne heure de travail- en photo. Ça c’est futé.

Dans l’ordre :

  • dessous, une couche de biscuits speculoos écrasés avec du beurre
  • du fromage blanc Philadelphia©, avec du yaourt grec Total©, du sucre, deux œufs et des myrtilles (oui, franchement pas de saison mais personne n’est parfait !)
  • une couche de crumble au dessus, à base de sucre, de beurre et de farine


C’est pas pour me jeter des fleurs (des tulipes rouges au hasard), mais c’était très très bon. Et très très gras.


Bonne fin de dimanche les jeunes.


Je suis tombée ces derniers temps sur divers types d’imitations d’une tarte d’un chef Parisien, Alain Passard, qui dévoile son originalité par la présentation plus que par le goût lui-même. J’ai voulu tenter également, parce que je trouve que c’est vraiment très beau à regarder.

Ce qu’on ne te dit pas assez, c’est que non, si tu n’as pas assez de pommes (je dirais qu’il faudrait en moyenne une bonne dizaine de pommes immenses -et bio) toute ta tarte ne pourra pas être bordée de roses de pelures de pommes et ce en particulier si ton économe est tout pourri et crée davantage de la compote que de gracieuses fines lamelles.


Au final le résultat est beau quand même, mais j’aurais vraiment souhaité faire l’ensemble de la fameuse tarte en rose style. Mais bon, le destin a fait que non.



Je ne te donne pas tous les détails de la recette, parce que j’imagine que globalement tu sais comment faire une tarte aux pommes et que ce n’est pas tellement différent.

Personnellement j’ai utilisé une pâte brisée sucrée, au fond de la pâte j’ai déposé des amandes en poudre et un mélange de deux œufs, de sucre, d’un peu de lait de soja saveur vanille et de cannelle. Ensuite je me suis pris la tête à faire mes rares roses. Pour conserver la couleur, je les ai fait tremper quelques secondes dans un bol d’eau citronnée.

Et comme en pétales j’étais vraiment short -on l’aura compris- j’ai utilisé le reste des pommes en les coupant en très fines lamelles et en les incorporant à ma tarte. Une fois la tarte refroidie, j’ai fait tomber une ou deux gouttes de sirop d’érable dans chaque rose.

Voilà voilà, tu sais tout maintenant.


Muffins pommes et mélange de noix


Pour 16 muffins :

  • 120 gr. de farine blanche
  • 60 gr. de farine paysanne
  • 60 gr. de sucre cristallisé
  • 40 gr. de sucre brun
  • 2 c. à c. de levure
  • 50 gr. de margarine
  • 1 dl de crème allégée
  • 2 pommes
  • 2 œufs entiers
  • 100 gr. de noix mélangées (noisettes, noix, noix de macadamia, noix de cajou…)
  • sirop d’érable (ou miel, ou sucre)

Pour le crumble par dessus (comme dans la recette d’hier, puisqu’il s’agissait des restes) :

  • 100 gr. de margarine
  • 80 gr. de sucre blanc
  • 20 gr. de sucre d’érable (ou sucre roux)
  • 110 gr. de farine



1. Tu mélanges dans un saladier les farines, les sucres, la levure. Ajoute la margarine. Dans un bol, fouette un peu les œufs (ça leur apprendra) avec la crème et ajoute tout ça au mélange.

2. Dans une petite casserole, fais blondir rapidement les pommes coupées en petits dés avec le mélange de noix (cassées également en morceaux) dans un peu de beurre. Une fois tout ce beau monde un peu roussi, ajoute deux bonnes cuillerées à soupe de sirop d’érable et laisse-le un peu caraméliser. Une fois hors du feu, tu laisses refroidir un peu.

3. Ajoute les pommes et les noix au mélange de base. Remplis tes moules à muffins.

4. Mélange aux doigts la farine, les sucres et la margarine pour le crumble et fais des gros morceaux. Parsème ton crumble sur chaque muffin.

5. Cuis à 200 degrés pendant 20 minutes dans un four préchauffé. Voilà. Miam.


Explosion crumbelisée aux deux chocolats


Pour deux petits pots :

  • 50 gr. de chocolat noir (ici aux pépites de caramel)
  • 50 gr. de chocolat au lait (ici aux amandes et à l’orange)
  • 1dl de crème allégée
  • 1 œuf entier
  • 100 gr. de margarine
  • 80 gr. de sucre blanc
  • 20 gr. de sucre d’érable (ou sucre roux)
  • 110 gr. de farine


Idéalement, évite de renverser un des petits pots dans le four encore brûlant. Comme ça ça t’en fera vraiment deux.



1. Fais fondre tes deux chocolats au bain marie en ajoutant la crème allégée. Hors du feu et une fois tiédi, mélange un œuf dans ta mixture.

2. Dans un bol,  émiette ta margarine avec la farine et les sucres. Le mieux c’est d’avoir des gros morceaux et pas une poudre. Mais c’est une question de goût.

3. Beurre tes petits pots. Place la moitié de ton crumble dans le fond des pots. Verse le chocolat et ajoute le reste de crumble par dessus.

4. Fais cuire dans ton four préchauffé à 200 degrés pendant 20 minutes environ (le crumble doit être doré).


Personnellement je préfère ce dessert froid. Mais certain-e-s ne vivent que pour le chocolat dégoulinant. A voir.


Bref, plus simple tu peux pas je pense. A moins de manger la plaque de chocolat comme ça, certes.