En direct du chalet de sweety pie en Valais (vers Champéry). C’est en Suisse donc, hé oui j’y peux rien.


On l’aura compris : cuisine au feu de bois.



Pour une tarte à la courge trop bonne sa mère :

  • une pâte brisée
  • 500 gr. de courge (poids de la courge une fois pelée)
  • 2 dl de crème allégée
  • 3 œufs
  • 50 gr de lait concentré sucré
  • 100 gr de sucre
  • 50 gr de sucre d’érable ou de sucre roux
  • 2 c. à c. de cannelle
  • 1 c. à c. de mélange d’épices pour pain d’épices
  • 5 meringues

Pour la décoration :

  • Sucre d’érable, ou sucre glace
  • 3 ou 4 marrons glacés au sucre


Aaaah tout ce champêtre, ce froid glacé, ces mouches automnales…


La tarte :

1. Tu pèles la courge et tu la coupes en petits cubes. Tu les cuis pendant 30 minutes environ avec 1dl de crème et éventuellement un peu d’eau. Et hop, tu mixes le tout et tu laisses refroidir.

2. Dans un saladier, tu bats les œufs entiers, le sucre et le sucre d’érable (ou le sucre roux, ou « blond vénitien »). Tu rajoutes le lait concentré, 1dl de crème et les épices. Personnellement j’ai réduit (à la main) 3 meringues en poudre que j’ai ajoutées au mélange, parce qu’il me semblait trop liquide (j’avais cuit la courge avec trop d’eau).

Mais tu peux tout à fait abandonner l’idée des meringues si tu trouves que ça fait trop de sucre, ou réduire la quantité de sucre tout bêtement et garder le trip meringues. Tu peux aussi éviter de mettre trop d’eau/de crème.  Tu peux faire plein de trucs en somme, c’est merveilleux toute cette liberté.

3. Tu verses ensuite la purée de courge dans le saladier au fur et à mesure et tu mixes à nouveau le tout pour en faire un mélange soyeux, souple et gracile.

4. Dans un plat à tarte beurré, tu places ta pâte brisée -que tu as joyeusement achetée dans le commerce, contribuant ainsi à la belle économie nationale- et la piques avec une fourchette. Tu réduis encore 2 meringues en poudre avec tes petites mains et tu saupoudres ta pâte. Ensuite tu verses ton mélange orange dessus. La meringue va probablement monter en surface, ce qui te permettra de revoir tes cours de physique du primaire sur le poids des corps ou que sais-je. Si c’est pas merveilleux.

5. Tu peux encore ajouter sur le mélange quelques sucre d’érable, mettre un peu de jaune d’œuf sur les bords de la pâte à tarte pour la couleur. Bref, sens-toi libre, découvre ta créativité. Youkaïdi youkaïda. Ensuite, paf au four. Comme j’ai cuit au feu de bois, c’est difficile de te donner les chiffres précis, mais je dirais environ 50 minutes à 180 degrés.

6. Une fois ta tarte cuite, laisse-la calmement refroidir. Va te boire une verveine.



La déco :


Rien de folichon, mais juste pour la touche automne, des sortes de marrons glacés.

1. Tu cuis quelques marrons, soit dans l’eau soit à la poêle. Tu sélectionnes les plus beaux (ou les moins moches, question de point de vue), tu les pèles une fois refroidis.

2. Tu les cuis à nouveau dans un caramel rapide (sucre, eau). Ensuite tu les places comme tu veux sur ta tarte qui ne contient pas de marrons, mais ça entretient l’illusion et les mangeurs/euses futur-e-s resteront perplexes et perturbé-e-s. Ça leur fera les pieds.


La tarte est meilleure très froide selon moi, mais c’est vraiment une question de goût. En tous cas c’est vraiment une réussite, elle est excellente, très rafraîchissante. Yeah baby, vive les States.


(Photos de Gaël)

 

2 commentaires à “Pumpkin pie aux meringues en Valais”

  1. julie dit :

    Ca a l’air trop super-miam-glurp… Vais essayer dès que j’aurais acheté de la courge. J’ai trop ri en lisant la recette :)

  2. karaz dit :

    Je suis épatée que tu aies lu surtout ! :-)
    J’espère que tout va bien de ton côté, je t’embrasse !

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