Category : Entrée

Week end au chalet en Valais

Oyez oyez braves gens.

Ce week end j’étais au chalet de monsieur et comme chaque fois que j’y vais, j’ai cuisiné. Voilà.


D’abord, un petit tour du propriétaire, de l’extérieur depuis la terrasse. Parce qu’on n’est pas des rustres non plus.

Sache que vendredi il a plu. Et que du coup c’était assez joli.

Et le lendemain, plus. « Plus plu », haha que c’est drôle. Bon bref.

Le machin qui fume derrière, c’est donc le chalet.



Bon, sinon qui dit chalet dit souvent nature et dit donc fleurs et plantes suspectes.

Si comme moi tu es aussi doué-e en botanique qu’en astrophysique à peu près -voire même moins- admire ces photos et prends note : ce sont des plantes. Et c’est généralement super joli.



Ça tu apprendras que c’est de la ciboulette en fleurs. C’est-y pas trop meugnon ?


Dans les herbes comestibles, on a…

De l’aurone (très bon, un peu citronné) :

De la sauge -enfin je crois, j’y connais rien :

Du persil :


Et ça c’est un gros caillou. Le caillou n’est pas une plante. Faut pas tout confondre non plus.


Bon, passons à la bouffe un peu.

J’ai fait des bruschetta. Avec certaines des herbes présentées ci-dessus (aurone et sauge), de la tomate, de l’oignon et de l’ail. Mes doigts puent encore deux jours après…


On a grillé le pain sur le poêle, que tu peux redécouvrir ici.

Pas mal. Je mettrai moins d’ail la prochaine fois, ça arrachait un peu la gueule.


Et puis j’ai tenté un cake à la rhubarbe et aux framboises sans levure -oublié d’en acheter- qui se rapprochait un peu d’un clafoutis du coup. Farine, œufs, lait, sucre. Les ingrédients habituels quoi. Et un crumble dessus, pour donner un peu de croquant.


C’était pas mauvais. Mais franchement la levure m’a manqué.


Voilà ce sera tout ! Bon dimanche !

Pic nic d’anniversaire

Ouaip, c’était l’anniversaire de quelqu’un aujourd’hui (si tu es attentif/ve, tu repéreras sur les photos le très subtil indice qui te fera deviner de qui). Alors voilà, j’ai préparé un pic nic. Truf de malade et tout.

Ouais je sais, y en a qui ont rien de mieux à foutre pendant leurs vacances. J’aurais pu avancer sur des trucs pour le boulot, mais franchement non.


Donc… voici la bête immonde qui contenait la bouffe. Comme tu vois, c’est extrêmement chic :



Et « kékiya dedans alors ? » me demanderas-tu, emporté-e par ta fougue. Oui, car tu es fougueux/se aujourd’hui.


Alors, dans l’ordre :



Un lait fraise/framboise, composé de fraises et de framboises comme son nom l’indique, de sucre glace, de lait entier et de lait de soja parfumé à la vanille.


Des mini muffins tomates cerises/feta/olives noires.

Avec plein d’origan, évidemment.


De la brave salade de jeunes pousses.

Agrémentée de crème de vinaigre balsamique noir, d’huile d’olive et de sel. Simple et efficace. Rien n’est meilleur que le vinaigre. Rien.


Et des sacs (avec le très subtil indice que j’évoquais au début…).

Mais avec quoi dedans, dis donc ?

J’te l’donne en mille : un bagel ! Dingue !

Ce brave petit est composé de pain acheté, de houmous (acheté également), de salade, de tomate, de yasoya© grillé, de pousses d’oignons et de sauce asiatique piquante (toujours achetée).

Pas dégueu du tout, les enfants.


Et puis pour finir, de la panna cotta. Trois possibilités : ici avec une sorte de coulis de myrtilles (fait par moi-même, avec du sucre glace), une confiture poire/miel (achetée) et une sauce au caramel (achetée également).

Bon, faut pas rêver : c’est quand même bien gras comme dessert. Mais c’est frais et très bon.


Voilà. En gros. C’était de la bouffe. Nos estomacs nous disent merci.


Sur le chemin on a croisé des coquelicots. Mais on les a pas mangés.



Louleaux de plintemps -mais d’automne


Pour 10 rouleaux environ :

  • 10 galettes de riz
  • 1 grosse carotte
  • 1 demi chou chinois
  • des pousses de soja
  • 1 gros oignons
  • 200 gr. de tofu fumé
  • 1 œuf entier
  • deux ou trois c. à s. de sauce soja
  • 2 feuilles de menthe
  • de la ciboulette
  • de l’huile d’olive pour la friture (mais tu peux également ne pas cuire les rouleaux, ou les chauffer au four -ce sera moins gras, pas du luxe…)


1. Tu mets tous les ingrédients dans un saladier -à part les galettes de riz et l’huile- et tu mélanges.

2. La partie assez pénible : tu fais chauffer de l’eau dans une poêle et tu la retires du feu. Tu trempes la première galette de riz environ une minute dans l’eau. Une fois la galette ramollie, tu places ta farce au centre de la galette, tu replies le premier bord, tu rabats le bas et le haut et tu roules ton rouleau. Bonne chance, c’est super chiant. Et tu fais une galette après l’autre.

3. Tu mets un peu d’huile d’olive dans une poêle et tu fris tes chefs d’œuvre post-contemporains.

4. Tu les manges avec une sauce aigre doux et tu prends douze kilos. La prochaine fois ce sera probablement au four ou cru pour moi, mais sinon dans l’absolu à part le côté atelier bricolage chiant, c’était vraiment très bon !


(Photos de Gaël)

Confit d’oignons


Pour un pot de confiture :

  • 5 gros oignons, si possible blancs pour la couleur
  • 180 gr. de sucre
  • 5 dl de vin rouge corsé
  • une pincée de sel
  • un peu de poivre
  • une pincée de curcuma
  • une pincée de curry
  • une bonne c. à s. de cannelle
  • une c. à s. d’huile d’olives
  • une noisette de beurre


Tout à commencé pour moi au dernier Noël. Je ne suis pas trop trop « repas suisses », je n’ai rien dans l’absolu contre cette cuisine, pas plus que j’en ai contre la cuisine française, mais le plus souvent je la trouve très grasse, peu originale et surtout trop viandeuse (ce mot n’existe pas, mais je m’en fous). Ça fait très bourgeois et élitiste comme discours, tout le monde tient le même tu noteras, en se bâfrant de sushis et de naans ou que sais-je. Pour faire chic, faut manger exotique.

Mais bon, personnellement j’avoue que je n’accroche pas plus que ça à la bouffe suisse, disais-je (exception faite de la fondue, parce que bon quand même hein, faut pas exagérer). Et voilà-y pas que je me retrouve au milieu d’une meute suisse (salutations au passage) à Noël et qu’on me propose de goûter à ce truc violacé et sirupeux. Je ne suis pas téméraire de nature, mais bon soit. Déjà que j’emmerde tout le monde en ne mangeant ni viande, ni poisson -ah bon, c’est un animal aussi ?- et qu’en plus dans les trucs végétariens je suis sélective… bon bref. Je n’ai pas vraiment su si le confit d’oignons est plus suisse qu’autre chose, mais en tous cas la recette -remaniée- m’a été révélée -tin tin tin- par une Suissesse. Donc on dira que c’est suisse.

C’est très très bon le confit d’oignons, tu apprendras. J’irais même jusqu’à dire que ça déchire sa race grave. Et donc tu dois en faire, le manger et planer de bonheur. C’est super goutu en combinaison avec du tzatziki (recette à venir, très certainement) (mon correcteur orthographique me propose « tzarine » à la place de « tzatziki »…).


1. Couper les oignons comme ça t’botte, en petits ou en gros morceaux. Les faire suer un peu dans l’huile d’olives et le beurre, pendant 5 minutes environ.

2. Ajouter les différentes épices et cuire encore une minute. Personnellement je suis très généreuse en cannelle, mais à chacun-e de voir. Ajouter le sucre et laisser caraméliser 5 minutes.

3. Verser le vin rouge et laisser cuire une heure environ, voire une heure et demi, pour permettre au vin de réduire (ça se dit ?). La quantité doit entrer dans le pot de confiture.



Le confit est vraiment meilleur froid selon moi donc c’est mieux de le conserver au frigo. Il se sert aussi bien en tartines qu’en accompagnement de légumes, de patates ou sur un steak végétarien (oui : ou pas, mais je ne vais pas vous encourager à manger de la bidoche non plus hein).

Bon app’ les jeunes.