Archive for octobre, 2010

Burgers végétariens à la sauce forestière


Pour deux burgers :

  • 500 gr. de chanterelles
  • un oignon
  • huile d’olive
  • confiture de figues
  • 2dl de crème allégée
  • ciboulette
  • deux burgers végétariens
  • sel
  • poivre

Les burgers que j’ai achetés sont des produits de la marque cornatur©. Ils sont à base de champignons si je ne m’abuse. Tu trouveras tout un merdier les concernant en cliquant ici ou .



1. Tu fais revenir l’oignon dans un peu d’huile. Tu éminces grossièrement tes chanterelles (garde-en une pour la déco si tu veux et évite de choisir celle qui ressemble étrangement à une partie de l’anatomie féminine) et tu les ajoutes. Laisse cuire à feu moyen pendant 5 minutes.

2. Ajoute un bonne cuillerée à soupe de confiture de figues et laisse cuire encore quelques minutes. Ensuite verse 1 dl de crème allégée.

3. Sel, poivre, ciboulette pour la couleur. Verse encore 1/2 dl de crème et fait cuire tes deux burgers directement dans la poêle à feu doux. A mi-cuisson, verse la crème restante et une fois que le burger est cuit, boum dans l’assiette.


Alors bon, moi je l’ai pas très bien présenté le truc dans l’assiette. Ça fait presque un peu trop terroir. Mais sache que c’était vraiment excellent et que je te le conseille. Bourre juste moins l’assiette, ce sera aussi bien.


Vite fait mal fait, bento pré-semaine de merde -comment ça je râle ?


  • A gauche : riz longs grains, petits pois, nuggets végétariens panés (non pas parce que ça allait spécialement bien avec la recette, mais parce que c’est tout ce que j’ai trouvé dans le frigo), sel. Pour la déco, une tomate et de la menthe parce que c’est joli et pis c’est tout.


  • A droite, reste de pumpkin pie et purée de châtaignes (bouillies dans l’eau pendant une heure, décortiquées, écrasées) avec pommes, sucre, eau, cannelle et un ingrédient bon bon bon, un peu d’amaretto blanc -que je n’ai trouvé à mon grand regret qu’à un seul endroit dans tout Genève et à un prix un peu exorbitant.



(Photos : Gaël)

Pumpkin pie aux meringues en Valais

En direct du chalet de sweety pie en Valais (vers Champéry). C’est en Suisse donc, hé oui j’y peux rien.


On l’aura compris : cuisine au feu de bois.



Pour une tarte à la courge trop bonne sa mère :

  • une pâte brisée
  • 500 gr. de courge (poids de la courge une fois pelée)
  • 2 dl de crème allégée
  • 3 œufs
  • 50 gr de lait concentré sucré
  • 100 gr de sucre
  • 50 gr de sucre d’érable ou de sucre roux
  • 2 c. à c. de cannelle
  • 1 c. à c. de mélange d’épices pour pain d’épices
  • 5 meringues

Pour la décoration :

  • Sucre d’érable, ou sucre glace
  • 3 ou 4 marrons glacés au sucre


Aaaah tout ce champêtre, ce froid glacé, ces mouches automnales…


La tarte :

1. Tu pèles la courge et tu la coupes en petits cubes. Tu les cuis pendant 30 minutes environ avec 1dl de crème et éventuellement un peu d’eau. Et hop, tu mixes le tout et tu laisses refroidir.

2. Dans un saladier, tu bats les œufs entiers, le sucre et le sucre d’érable (ou le sucre roux, ou « blond vénitien »). Tu rajoutes le lait concentré, 1dl de crème et les épices. Personnellement j’ai réduit (à la main) 3 meringues en poudre que j’ai ajoutées au mélange, parce qu’il me semblait trop liquide (j’avais cuit la courge avec trop d’eau).

Mais tu peux tout à fait abandonner l’idée des meringues si tu trouves que ça fait trop de sucre, ou réduire la quantité de sucre tout bêtement et garder le trip meringues. Tu peux aussi éviter de mettre trop d’eau/de crème.  Tu peux faire plein de trucs en somme, c’est merveilleux toute cette liberté.

3. Tu verses ensuite la purée de courge dans le saladier au fur et à mesure et tu mixes à nouveau le tout pour en faire un mélange soyeux, souple et gracile.

4. Dans un plat à tarte beurré, tu places ta pâte brisée -que tu as joyeusement achetée dans le commerce, contribuant ainsi à la belle économie nationale- et la piques avec une fourchette. Tu réduis encore 2 meringues en poudre avec tes petites mains et tu saupoudres ta pâte. Ensuite tu verses ton mélange orange dessus. La meringue va probablement monter en surface, ce qui te permettra de revoir tes cours de physique du primaire sur le poids des corps ou que sais-je. Si c’est pas merveilleux.

5. Tu peux encore ajouter sur le mélange quelques sucre d’érable, mettre un peu de jaune d’œuf sur les bords de la pâte à tarte pour la couleur. Bref, sens-toi libre, découvre ta créativité. Youkaïdi youkaïda. Ensuite, paf au four. Comme j’ai cuit au feu de bois, c’est difficile de te donner les chiffres précis, mais je dirais environ 50 minutes à 180 degrés.

6. Une fois ta tarte cuite, laisse-la calmement refroidir. Va te boire une verveine.



La déco :


Rien de folichon, mais juste pour la touche automne, des sortes de marrons glacés.

1. Tu cuis quelques marrons, soit dans l’eau soit à la poêle. Tu sélectionnes les plus beaux (ou les moins moches, question de point de vue), tu les pèles une fois refroidis.

2. Tu les cuis à nouveau dans un caramel rapide (sucre, eau). Ensuite tu les places comme tu veux sur ta tarte qui ne contient pas de marrons, mais ça entretient l’illusion et les mangeurs/euses futur-e-s resteront perplexes et perturbé-e-s. Ça leur fera les pieds.


La tarte est meilleure très froide selon moi, mais c’est vraiment une question de goût. En tous cas c’est vraiment une réussite, elle est excellente, très rafraîchissante. Yeah baby, vive les States.


(Photos de Gaël)

Louleaux de plintemps -mais d’automne


Pour 10 rouleaux environ :

  • 10 galettes de riz
  • 1 grosse carotte
  • 1 demi chou chinois
  • des pousses de soja
  • 1 gros oignons
  • 200 gr. de tofu fumé
  • 1 œuf entier
  • deux ou trois c. à s. de sauce soja
  • 2 feuilles de menthe
  • de la ciboulette
  • de l’huile d’olive pour la friture (mais tu peux également ne pas cuire les rouleaux, ou les chauffer au four -ce sera moins gras, pas du luxe…)


1. Tu mets tous les ingrédients dans un saladier -à part les galettes de riz et l’huile- et tu mélanges.

2. La partie assez pénible : tu fais chauffer de l’eau dans une poêle et tu la retires du feu. Tu trempes la première galette de riz environ une minute dans l’eau. Une fois la galette ramollie, tu places ta farce au centre de la galette, tu replies le premier bord, tu rabats le bas et le haut et tu roules ton rouleau. Bonne chance, c’est super chiant. Et tu fais une galette après l’autre.

3. Tu mets un peu d’huile d’olive dans une poêle et tu fris tes chefs d’œuvre post-contemporains.

4. Tu les manges avec une sauce aigre doux et tu prends douze kilos. La prochaine fois ce sera probablement au four ou cru pour moi, mais sinon dans l’absolu à part le côté atelier bricolage chiant, c’était vraiment très bon !


(Photos de Gaël)

Bento du soir

Désolée les p’tits choux, j’ai vraiment trop la flemme de mettre les détails de la recette.

Mais vite fait mal fait :

  • En haut nous avons des haricots frais (et bio, si si) aux oignons et vinaigre de riz
  • En bas en jaune, du riz épicé au curry et vinaigre de riz (hé oui, encore)
  • Toujours en bas, des lamelles de tofu fumé aux graines de sésame, le tout caramélisé au sirop d’érable


Franchement pas dégueu du tout. Mais tu noteras que les photos sont nettement moins pourries à la lumière du jour. Je ne choisis malheureusement pas la durée d’ensoleillement dans la journée et les mois à venir promettent d’être pénibles en termes de qualité de photos…




Space sushis



Pour trois personnes environ :

  • 300 gr. de riz pour sushis
  • 4 dl d’eau
  • 5 c. à s. de vinaigre de riz
  • 2 c. à s. de sucre (ici vert foncé, d’où le résultat peu ragoûtant)
  • une demi c. à c. de sel

Dans mon cas :

  • omelette (2 oeufs, un peu de lait, curry, sel, sucre)
  • 1 à 2 carottes
  • un quart de concombre
  • un demi avocat
  • wasabi


Alors aujourd’hui j’ai vraiment la flemme de t’expliquer toutes les étapes, donc je te la fais courte :

1. Tu rinces ton riz à l’eau froide dans une passoire jusqu’à que l’eau soit claire. Tu fais égoutter ton riz 30 minutes.

2. Tu le cuis dans une casserole couverte sans trop tripatouiller ton riz si possible.

3. Une fois cuit, tu laisses le riz un peu refroidir et pendant ce temps dans une petite casserole tu cuis le vinaigre de riz, le sucre et le sel. Ensuite tu verses ce mélange sur le riz et tu attends un peu qu’il refroidisse tout en le remuant un peu.

4. Ensuite démerde-toi et bonne chance. En gros tu mets un peu de wasabi sur la longueur de ton algue séchée, tu places ton riz en l’étalant et en évitant un peu les bords (avec les mains mouillées c’est mieux), tu ajoutes tes ingrédients et tu roules avec un petit bidule en bois typique pour faire les sushis.


Remarques :

  • Personnellement je suis flemmarde et impatiente, donc je n’attends pas que le riz refroidisse ni que les conditions soient réunies pour que les sushis soient gracieux. Je dirais que j’arrive en moyenne à un 60% de sushis corrects visuellement. Mais comme je ne suis pas une artiste non plus, mon but premier est de les bouffer donc tout va bien.
  • Pour découper les sushis une fois roulés, je trempe mon couteau dans un verre d’eau fraîche. Ça évite une déformation du sushi pendant la découpe.
  • Les sushis se mangent généralement en les trempant rapidement dans un mélange sauce soja/gingembre/wasabi. Plus bon tu meurs, c’est simple.
  • La vaisselle post-sushis est effrayante. Je te conseille d’avoir un lave-vaisselle (que je n’ai pas pour ma part) ou un esclave à portée de main. C’est mieux.


Bon app’.